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Questionnements passé [ Astilbe ]
Victoire Takashi
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Informations généralesAge : 24 Monnaie : 0 agrilsInventaire : Pipe en bois, tabac, sachet de thé, dague courte(sa première création approuvé par son père), katana ancien (héritage familiale), ruban en tissus épais (cheveux), petit carnet de croquis/note/contact, crayon
Victoire TakashiVithang

Lun 16 Mar - 12:58

Et le fer ardent brûlera
[ WYRTEN   352H ]


[ FLASH BACK ]

Je me souviens de cette nuit-là comme si c'était hier, il neiger comme aujourd'hui. De délicats morceaux de ciel tomber pour rencontrer amèrement le sol et y disparaître. Comme un ange déchu fleurissant et fanant aussitôt, je me souviens que de la fenêtre l'hiver m'apporter son lot d'amertume et de tristesse.

Je priais en général le Dieu Tiphéret pour qu'il m'apporte le courage pour affronter cette journée. Il est forgeron, il devait comprend la peine

L'avantage dans une forge c'était que le four était presque en permanence allumé, générant naturellement de la chaleur qui réchauffer les résidents et ceux qui y travailler. Évidemment, le printemps venu cette bénédiction devenait un véritable enfer. Mais jamais mon père n'avait fermé la forge pour autant. Ce n'était pas une excuse suffisante pour éteindre le four, la mort de ma mère ne l'avait pas non plus été.

Mais lorsque j'avais 18 ans, elle était encore là, douce, aimante, me berçant dans ses bras réconfortant après que je me sois brûlé les mains en tenant une barre de métal pour confectionner les sabres. A cette époque je m'étais demandé si je ne pouvais pas faire autre chose, boulanger ? Chasseur ? Je me poser des tas de questions.

Ce soir-là, j'étais sortie pour me promener, songeur je me réfugier parfois dans l'angle de certaine rue, mes cheveux relâcher, je ne passer pas inaperçus, mais tant pis. C'est ici que je l'avais rencontré, un jeune corps, d'homme, grelottant dans la neige, si mince et à la peau si claire que le cadavre des anges déchus qui blanchissait le sol pourrait se fondre parfaitement s'il s'y prenait bien.

Mon regard le scrute et enfin je réalise, était-il mort ? Je me penche et mon regard rencontre les siens. Nombreux étaient ceux dans la misère, seul, attendant la mort ou priant pour survivre un peu plus longtemps.

Eh bien à ta tronche ça s'vois que ça n'va pas fort. Ça t'dirait une petite soupe ?

Son père la tuerait, mais elle n'avait qu'a faire en sorte qu'il ne le sache jamais. Simple non ?
C'est ainsi qu'elle l'amena dans la grange, le cachant et le conseillant de se tenir près des cheveux et des chèvres pour se tenir chaud. Lui ramenant parfois quelques collations lorsqu'elle le pouvait. C'était toujours mieux que rien... En y pensant, elle avait pu discuter avec lui, mais jamais elle ne lui avait demandé son nom. Puis au premier rayon du soleil de printemps, il disparut. Elle ne l'avait alors plus jamais revu.


[ FIN FLASH BACK ]

- P-etre qu'il est mort
- Qui est mort patron ?
- Ton cul, continue d'faire monter la température d'ce four
- O-oui madame !

Répliqua-t-elle alors en finissant sa pomme, jetant le pépin plus loin pour regarder ses apprentis préparer le four.
Première étape pour avoir de bon sabre. Avoir un bon four, avec une température constante, surtout lorsqu'on veut faire fondre le métal brute, pour ainsi créer l'alliage qu'elle devra choisir et purifier. Ce procédé pouvait prendre plusieurs jours. 3 d'affilés s'ils s'y prenaient bien. Sans interruption.

- Voilà, l'mecs ont est bon. T'nez la cadence, si j'reviens et que ça a bougé vous savez s'qui vous arrive

Elle soupire un peu, les mains sur les hanches. Rien ne devait être mis au hasard. Pourtant... Elle était un peu effacé en ce moment. Si cette histoire lui était revenue, c'est bien parce qu'elle avait cru revoir la bouille de ce jeune homme, mais pas n'importe où. Au bordel.
Bon c'était un lieu en toute somme logique si le ptit déjà à l'époque n'avait nul part ou aller, mais.. Elle voulait avoir le cœur net.

Elle défait ses cheveux pour laisser sa chevelure écarlate lui retomber sur les épaules, remettant correctement sa franche et glissant le sabre de son père entre sa ceinture. Il y avait toujours des clients riches ou des guerriers en quête d'attention dans ces coins-là, alors même si elle avait faux, elle pourrait faire sa pub dans les parages, ça ne serait pas du temps de perdus.

Elle quitte ainsi ce qu'elle considérait comme son palais, marchant tranquillement, le regard rigoureux et fixe
Arrivant devant le bordel, elle pencha la tête sur le côté. Jamais elle ne penser foutre les pieds ici... Enfin à force de pas trouver d'type elle finira p'etre à devoir en payer un, quelle tristesse !

Rentrant dans le hall, ou les clients pouvaient vraisemblablement regarder la marchandise de loin et se décider, elle paya le droit de rentrer. Il fallait évidemment passer à la caisse de nouveau pour embarquer une de ses beautés pour sois pour un moment. Oh, mine de rien il y avait bien de jolie minois à regarder... Rha ! Boulot boulot !

- Aller m'grande t'la pour..

Elle s’interrompt alors en voyant un visage de loin.. Nann... C'était lui ? Avec le temps et la croissance il devait certainement avoir changé, mais... Bon, si elle pouvait hésiter oui devait certainement bien se souvenir de sa tronche, ou bien même des ses cheveux, on en voyait pas de tel souvent vraisemblablement. Évidemment.

Elle s'approche alors tendit qu'il semblait donner des instructions à de jeunes poupées, certainement leurs premiers jours vu comment elles semblaient tendu mais passons..

-S'pa toi le... Enfin... Le p'tit que j'ai nourri ya... 10 piges ?

Chuchota-t-elle en s'adressant à lui, bon, oui elle avait carrément l'air stupide, pire que ça. Bordel si elle avait eu un nom elle aurait pu savoir rapidement si c'était bien lui, et puis s'il a bien réussi sa vie qui lui dit qu'il ne niera pas complètement les faits.. Ou... Juste oublié ?


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Astilbe Sæter
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Informations généralesGroupe : HaarvarnAge : 26 ansSexe : Classe sociale : SheigMonnaie : 0 agrilsInventaire : - Porte-cigarette
- Couteau à cran d'arrêt
- Filtre contre la nigra sanie
Bandeau : https://media.discordapp.net/attachments/674736394316546090/710143405119766548/Astilbe_bandeau.jpg
Astilbe SæterPoupée

Dim 17 Mai - 23:49

I caught you walking straight through my walls
Guess it was all my fault
I think I let you in

Bouche légèrement pincée, Astilbe toisa froidement les deux poupées devant lui, imperméable à leurs regard bas et contrits. Il inspira lentement, gonflant un instant son torse maigre, avant de se lancer, à voix basse et hachée, dans un réquisitoire fustigeant le manque de sérieux qu’ils avaient depuis le début de la soirée. Ils n’allaient pas vers les clients, et congédiés avec plus ou moins de discrétion et de finesses  les quelques assez entreprenants – ou collants, selon les avis – étant venu vers eux. En sommes ils trichaient, profitant de la protection de la maison et regardant les autres poupées autour d’eux se vendre, sans broncher. La voix de plus en plus basse, les mots de mots en plus acerbes, en venant même à frôler l’insultant, il ne se reprit qu’en percevant une présence derrière lui. Les muscles de son dos et de son cou maîtrisés au tressaillement près, il se retourna, retrouvant en quelques secondes son masque lumineux et doux, un léger sourire sur ses lèvres pâles.

Observant la femme devant lui, quelque chose se figea un instant dans son regard, avant de disparaître. Elle n’avait rien de ses clientes habituelles, ni la caste ni le portefeuille, et il savait déjà qu’il la refuserait, comme il refusait tous ceux et celles ne présentant pas un avantage stratégique pour le Gloria. D’un mouvement de main glacial, il renvoya les deux poupées au travail, et se tourna complètement vers la femme, détaillant ses cheveux roux et son corps, aux muscles révélateurs de sa condition de vie. Quelques choses dans son visage lui était très vaguement familier, la combinaison inattendue d’œil en légère forme d’amande, rappelant ceux de certaines ethnies éparpillés aléatoirement dans les baronnies, et de cheveux aussi rougeoyant que les siens. Sagement, il vint poses ses mains l’une sur l’autre, attendant un mot ou un geste de la femme avec un sourire confiant et enjôleur.
Sa phrase bafouillant et marmonnée le fit déglutir discrètement, dans un simple haussement de pomme d’Adam qui fit jouer les reliefs nerveux de son cou. Son masque de sympathie toujours en place, mais une lueur polaire dans les iris, il articula calmement, un fond de menace dans le timbre de sa voix, assez discret pour que seuls ceux jouant le même jeu que lui ne le décèlent :

« Quelqu’un m’a aidé il y a une dizaine d’année. Je ne peux pas assurer que c’était vous, et que c’était moi, je n’ai pas assez de souvenir de cette fillette pour cela. »

Une expression plus ferme sur le visage, il lui désignant d’un geste de la même les alcôves pas loin, dans une invitation qui n’en était pas une, en témoigne l’ordre donné d’une voix plus froide, presque synchroniquement avec son geste :

« Suivez-moi. »

Cherchant quelques secondes une alcôve libre dans celles faîtes de velours rougeoyant qui creusaient tout un mur du Fantasmagloria, il se dirigea vers l’une d’elle, le pas enflammé par l’agacement qui lui remontait du torse au visage en bouffée de chaleur. D’un geste souple et autoritaire, il lui désigna la banquette couverte de cousins brodés et échoués, et refermant derrière elle le pan du rideau, coulée de tissu alors qu’il dardait sur elle un regard d’agacement en fusion. Il voyait rouge, de la teinte rousse de ses cheveux à la lueur brûlante de l’applique accrochée au mur, en passant par le feu de détresse qui incendiait ses neurones. Il cherchait dans les crevasses de sa tête s’il avait été assez stupide, il y a de cela une décennie, pour donner son prénom de naissance, en s’imaginant qu’une marche-arrière quelconque était encore possible. Mais rien ne lui revenait, il lui semblait que leur rencontre avait eu cette informalité enfantine et vive, qui se passait de politesse et de nom, et qu’on l’avait laissé se réchauffer devant les flammes vermillons d’un foyer de forge sans rien lui demander.

« Pourquoi venir me chercher maintenant ? Vous espérez quelque chose peut-être ? Une nuit gratuite, une information ? »

Hachée et sifflante, sa voix jouait dans des graves qu’il utilisait rarement, alors qu’il venant s’asseoir de l’autre côté de l’alcôve, croisant ses jambes dans un geste souple et rapide. Posant ses mains jointes sur son genou, le menton à peine levé pour un regard hautain, il la détailla, amassant les informations alors que ses yeux descendaient de ses cheveux roux à ses bottes.
Il n’avait pas menti en disant ne pas se souvenir dans les détails de la fillette l’ayant aidé. Mais les plus gros indices n’étaient là pas des détails. Cette femme était une forgeronne, en témoigne les muscles qu’il devinait sous l’étoffe de ses vêtements et l’odeur de souffre imprégnée dedans, cette femme avait sur la tête cette masse écarlate, trop rare pour être un jour dissocié de son identité, et ces deux informations suffisaient pour qu’il sache que c’était elle. Mais la démarche échappait à l’Edei : Pourquoi le regarder, assez pour le reconnaître ? Pourquoi venir le voir ? Pourquoi lui parler d’un instant d’il y avait dix ans ? Pire encore, l’avait-elle cherché ? Etait-elle venue pour lui, pour qu’il la reconnaisse, confirme ou infirme ses doutes ?
 
En se reculant légèrement au fond de la banquette, il la toisa un peu plus fermement. L’innocence et la bienveillance de l’humain, il n’y croyait plus. Si elle était là ce soir, c’est qu’elle désirait quelque chose. Et qu’elle l’ai abordé avec le rôle de la vielle connaissance et sous l’angle de l’affecte, laissait présager que ce qu’elle voulait aller être indécemment extravagant.

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