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Moeurs & Valeurs
Démiurge
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Sam 14 Juil - 16:55



Haarvarns : Mœurs et Valeurs


Haarvarn, l’Homme nouveau, extirpé de la profondeur des Tréfonds pour coloniser une Terre qui, jadis, fut sienne. Il a repris ses droits sur Verheim, la région qui court de l’océan Agorah à l’Ouest jusqu’à l’immense mur Storr Veg, prenant possession des terres et des ruines, des bêtes comme des plantes et il se la partage désormais. Le monde qu'il connait est coupé en cinq, cinq territoires et cinq peuples dont la majorité des individus qui les composent se fiche bien de ce qu'il peut arriver aux autres. La vie, qu'elle se déroule dans les hauteurs de la Rocheuse ou dans l'enclave de la Méduse, y est dure, majoritaires sont ceux à favoriser l'idée de faire subsister, puis prospérer leurs proches plutôt que ceux à vouloir découvrir le monde.





Tahn Celhán
Démiurge
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Sam 14 Juil - 16:57


Croyances & Valeurs



LE CYVIR

Il est dit qu’à l’Origine, l’homme était confus, perdu, tiraillé par ses désirs et sa conscience, ses appétences et son empathie. Incapable de faire la distinction entre le Bien et le Mal, il vacillait entre générosité et avidité, pitié et cruauté, sans jamais savoir quel comportement adopter. Impuissant, condamné à céder au moindre de ses vices mais conscient des malheurs que ses penchants causaient, il dû trouver un guide pour lui montrer la voie à suivre.
Il en vint trois. Le Forgeron inébranlable, l’Ermite omniscient et la Barde bienveillante. Des êtres que rien ne différenciait des premiers Hommes, si ce n’était cette objectivité que tous recherchaient.
Le premier se nommait Tiphéret, maître du métal et de la guerre. Selon lui, les vertus qui devaient mener l’Haarvarn devaient être la persévérance, le courage et l’obéissance. Un Homme bon est un homme de principe, capable de s’y tenir en toutes circonstances.
Kether, la belle à la voix divine, n’était pas de son avis, persuadée que seules bonté et empathie permettraient aux mortels de vivre et cohabiter en paix. Un Homme bon se devait d’être généreux et attentionné.
Netzach fut le dernier à s’exprimer. Il était le plus objectif, sage observateur muet. Qu’importait que l’homme soit généreux s’il était hypocrite, que l’homme soit déterminé s’il était cruel. Plus que tout, il se devait d’être juste et honnête.

Ils débattirent longtemps pour déterminer qui de l’homme ou de la femme avait raison, de l’ainé ou du cadet avait tort. Incapables de trancher, ils s’allièrent finalement tous trois pour promulguer ensemble leurs principes, conscients que quiconque suivraient leurs trois préceptes se verrait devenir bien plus noble que chacun d’entre eux.

De simples mortels, on les éleva au rang de divinité, non pas par possession d’un pouvoir ineffable, mais détenteur de qualités et d’une moralité qui, bien après leur mort, ne cessaient d’attiser respect et considération. Leurs paroles se transmirent de générations en générations, aidées d’ouvrages et de sculptures. Bientôt, on dressa des statues à leur effigie, des monuments pour leur rendre hommage. Leur influence ne cessa de croître.

Les Haarvarns ne cessèrent jamais de les vénérer.
Ils prièrent Tiphérêt de les doter de la force et du courage, de les préserver de la tyrannie, de la paresse et du fatalisme. Ils conjurèrent Netzach de leur donner droiture, justice et sagesse, de les protéger de la fierté, l’avarice et impulsivité. Ils implorèrent Kether de leur adjoindre amour et générosité, de les épargner de la gloutonnerie et l’égoïsme.

Sans distinctions, ils s’adressent désormais à la Mère et aux Pères, chaque premier jour de semaine dans une chapelle lors d'une messe à l'aube et une autre au crépuscule, mais également chaque jour nécessaire face aux représentations que tous possèdent dans leur foyer :
Tiphérêt, le Forgeron guerrier est représentée par un homme fort, dans la force de l’âge, vêtu d’un tablier, tenant dans sa main droite une épée et dans l’autre, un marteau. Sur son épaule repose un aigle hulot majestueux.
Kether, la ménestrel, est apprêtée de vêtements simples dont le tissu pauvre rappelle son origine défavorisée. Un corsage en coton recouvert d’une robe dans les tons tantôt carmin, tantôt anthracite. Elle est parfois couverte d’un châle-pèlerine. Souvent assise, elle à toujours deux mains tendues en avant dans un appel à la paix et à l’union. Elle est accompagnée d’un Norhma.
Netzach est souvent dépeint comme un vieillard à la barbe bien taillée. Sage et solitaire, omniscient et respecté, ses atours sont nobles par soucis de diplomatie, bien qu’il vive davantage comme un ascète que comme un Baron. Il porte des vêtements bien coupés, une veste à basque au dessus d’un gilet sans manche et arbore sans cesse une pipe. Il est accompagné d’un renard à moustaches.


Bien qu’à l’origine fruit d’une foi volontaire, la pratique de ce culte, désormais nommé Cyvir, est finalement devenue obligatoire. Dénombrés par un ecclésiaste chaque jour de prière, quiconque est porté absent sans justification valable se voit dénoncé, accusé de négligence ou d'hérésie et contraint de répondre de ses actes face à un juge.
Utilisée par le Baron pour contrôler la plèbe ainsi que pour justifier ses lois, la Religion a une place conséquente dans la vie de chacun.




MUR & BUNKER

Les portes des souterrains sont scellées depuis l’an -14 de l’ère Haarvarn.
La menace de l’autre côté du mur ne cessait à cette époque de prendre en ampleur, alimentée des chuchotements la nuit et des grondements souterrains le jour. Persuadé que les bêtes du territoire de Wyr s’étaient infiltrées dans les galeries, l’Homme colmata tous les accès connus du labyrinthe sans plus jamais oser s’en approcher.

Désormais ne perdurent que de vieilles légendes, des histoires de monstres pour effrayer les enfants. Nombreux ont oublié jusque la présence des souterrains aménagés, persuadés que seul un mur les protège des créatures sanguinaires. Une poignée d’hères est informée de la véritable existence des bunkers : quelques âmes éduquées qui ont lu dans de vieux ouvrages les mémoires des premiers Haarvarns, et qui, de leurs propres yeux, ont même eu la chance d’apercevoir l’une des portes scellées. Ceux là sont d’autant plus convaincus, certains que si un jour, l’Homme s’est protégé des souterrains comme du reste du monde, alors jamais il ne devrait passer outre l’interdit pour satisfaire une curiosité mortelle.

Plus aucun n’ose reprendre possession du territoire souterrain. Les richesses prennent la poussière dans les abris anti-atomiques sans qu’aucun ne soupçonne leur présence. Il en va de même pour le mur, leur seule protection. Nombreux s’imaginent au delà un gouffre infranchissable, la fin d’un monde, sans se douter qu’il puisse exister un territoire habité.




AVENIR ET GROSSESSE

Le Destin n’existe pas. La vie d’un Haarvarn n’est qu’une série de rencontres, de choix et de hasards dont l’orientation peut, parfois, être dirigée par lui ou l’un de ses pairs. Rien n’est écrit, il se plaît à croire être maître de sa vie et de ce fait, de son Avenir.
La perspective d’un futur meilleur est le seul espoir de l’Homme. Celui-ci, bien que sombre, ne s’éclaircira pas d’un enchantement, mais seulement du fait d’actes et de décisions. Ainsi, s’il travaille, ce n’est que dans l’unique but d’assurer à sa famille et sa descendance une vie plus paisible, moins intense, où l’effort sera mieux rémunéré et les lois plus clémentes.

Cette idée, à l’origine, se présenta comme une idée trouble, une pensée intangible, vague tentative de se rassurer, pour, au fil des années, des générations, se muer en une force de conviction aussi puissante que naïve. Reprise et alimentée tant par le Baron que par l’ecclésiaste, les notions de contrôle et d’Avenir n’ont cessées de gagner en importance, promulguées à chaque annonce, à chaque cantique, un psaume finalement devenu hymne.
Les adultes représentent les bâtisseurs de cette future nation heureuse. Les femmes, porteuses de cette vie qui en profitera, ont davantage de droits que leurs analogues masculins. Une grossesse leur assure repos et considération, qu’importe qu’elles soient nobles Woranes ou miséreuses Sheigs, plus aucune distinction n’est faite dès lors qu’elles portent en leur sein la vie d’un enfant à naître.




Tahn Celhán
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Sam 14 Juil - 17:01


COUTUMES



EDUCATION

Puisque dispensée uniquement par l'élite Worane, seuls les enfants de nobles reçoivent une éducation scolaire digne de ce nom, sous l’enseignement d’un professeur qualifié. Celui-ci s’occupe de leur apprendre la maîtrise de la langue, des mathématiques, l’histoire des Haarvarns et la logique. En parallèle, l’enseignant est également responsable d’une formation à la fois théorique et technique assurant aux plus jeunes de se faire, à l’avenir, une place parmi les plus grands. Bonnes manière et courtoisie, rhétorique et self-défense, rudiments du commerce et art du négoce, économie et droits.

Il en va tout autrement pour les fils et filles de Sheigs et d'Esoèds. Le seul enseignement qu’ils suivent leur provient de l’héritage parental. Ils apprennent à lire et à écrire dès leur plus jeune âge sous la tutelle maternelle, et ce de génération en génération. Les plus chanceux héritent de quelques connaissances en mathématique ou histoire, les autres se contentent de commérages, du bouche à oreille ou de récits contées la nuit avant de s’endormir. Les sciences sont inexistantes, et l’apprentissage d’un métier se fait sous la surveillance d’un artisan spécialisé.




TRAVAIL

Le travail est obligatoire dès la majorité, soit à l’âge de 14 ans et les métiers nombreux. Exception faite des femmes enceintes, aucun inactif n’est toléré, qu’importe que son emploi soit payé une misère, il existera toujours tâche plus ingrate à exécuter s’il n’en est pas satisfait.

Bien que le plus souvent la carrière d’un Haarvarn soit déterminée par ses parents, il est possible de choisir le métier que l’on fera une vie durant. Il est cependant nécessaire de garder à l’esprit qu’il sera toujours plus difficile de se hisser à un rang élevé en vivant dans les plus bas quartiers. Chaque classe sociale se voit associée à une poignée de secteurs, les Sheigs d’ordinaire domestiques, paysans ou poupées, les Worans consacrés aux domaine judiciaires, législatif ou éducatifs.

NB : Il arrive que des Haarvarns travaillent bien avant l’âge fixé de sorte à aider leur parents et apporter des revenus supplémentaires dans le foyer.

Liste et Descriptif des emplois possibles:




MARIAGE

Les Haarvarns sont monogames, hétérosexuels et très attachés à la fidélité, ce même si un mariage peut s’effectuer par intérêt et non par amour.
Il n’existe aucune loi restreignant les mariages sur l’origine sociale de deux êtres. Rien n’empêche un noble d’épouser une Sheig, en dehors des préjugés et de la peur de voir sa réputation en prendre un coup.
Les voeux sont prononcés face aux Trois et à son Baron, dans une chapelle, puis l’évènement est célébré avec les proches, à une échelle dépendant des revenus de chacun.




SEXUALITÉ & PROTECTION

Rares sont les Haarvarns à disposer d’un moyen de contraception. Les méthodes médicales n’existent plus et bien que le principe du préservatif ai été reconsidéré, seuls les plus riches sont en mesure de s’en offrir, leur fabrication à la fois peu commode et peu confortable. Le latex oublié depuis des siècles, l’homme est revenu à des moyens plus archaïques, caecum de mouton orné de soie et autres joyeusetés.
En dépit de cette régression, le taux de naissance n’a pas explosé. Il demeure dans l’environnement, et notamment dans certains végétaux consommés de la plèbe, des molécules responsable d’une baisse de la production d’hormone, et de ce fait, de la fertilité. Les cycles féminins sont bien plus longs et les ovocytes moins vaillants.
En dépit de ces mutations, s’il advenait malgré tout qu’une femme porte en son sein une vie à naître non désirée, il existe encore une poignée de solutions, tribales et peu recommandables, lui permettant d’y mettre fin : plante ou filtres concoctés par des Médecins.




MORT

Les Haarvarns n’ont aucune notion d’au-delà, de paradis et d’enfer. Ils ne craignent pas de découvrir où ira leur âme une fois leur corps inerte, persuadés que celle-ci s’effacera simplement dès lors que le coeur, fatigué, aura cessé de battre. L’Homme est aperçu comme une bougie dont la flamme vacillante est vouée à s’éteindre, du fait d’une cire longuement consumée ou d’un souffle inopiné.
La mort n’est pour eux que la fin définitive d’une vie. Une fois l’échéance atteinte, il n’y a aucun droit de regard sur les vivants, et de ce fait, pas le moindre moyen de savoir si, un jour, leur Avenir incertain s’avérera meilleur. Ils ne peuvent que, jusque leur mort, travailler, dans l’espoir virulent qu’au trépas, chacune des tâches qui leurs étaient incombées ait été exécutée, que l’héritage laissé ne s’incarnera pas en un cadeau empoisonné.

La mort, inévitable, est appréhendée du simple fait de son caractère catégorique et définitif : à jamais, il sera impossible de rendre la vie de sa famille meilleure, il est donc nécessaire de donner le meilleur de soi de son vivant. Une fois mort, un Haarvarn ne peut plus rien faire, son corps n’a d’ailleurs plus aucune valeur, simple réceptacle vide d’un souffle envolé.
Il fut un temps où les cadavres étaient brûlés, les cendres dispersées aux quatre vents. Une poignée d’hommes, proches d’un disparu et peinés de n’avoir aucun lieu sur lequel se recueillir, finirent par enterrer leurs morts. La pratique se répandit, jusqu’à finalement être adoptée de tous, en dépit du fait que rien, à l’origine, ne justifia que le moindre recueillement soit nécessaire.



Tahn Celhán
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Sam 14 Juil - 17:05


Société


RAPPORTS SOCIAUX
Les rapports Haarvarns sont déterminés par la position hiérarchique. Les pauvres et les faibles sont les plus méprisés, les riches et les puissants sont naturellement respectés. La parole du plus fort fait loi et ce tant qu’aucun Homme tantôt plus gradé, tantôt plus valeureux ne s’y oppose. Le sexe ne détermine ni puissance ni autorité, et bien que l’on trouvera toujours misandres et misogynes au sein des rangs Haarvarns, la mentalité officielle elle, n’a rien de sexiste. Seule distinction faite lors d’une grossesse, hommes comme femmes font face à des lois et des sanctions identiques.




HIÉRARCHIE SOCIALE

La hiérarchie Haarvarne est simple et linéaire.

Au plus haut gouvernent en autorité incontesté cinq Barons, chacun maître d’un territoire et libre d’y faire appliquer les lois qu’il souhaite.
Désormais alliés bien que de nombreux conflits aient opposés plusieurs dirigeants tout au long des siècles, les Barons sont arrivés à des accords commerciaux et militaires qui les maintiennent dans une paix durable et nécessaire. Chacun vit désormais en interdépendance avec ses voisins, fourni tantôt en matières premières, en technologies, en minerais ou en textiles. Les relations divergent selon les affinités, cordiales ou amicales, au pire tendues. Plus aucun ne cède à la violence pour satisfaire rage ou avidité.

Chaque Baron est épaulé d’un Hân, un soldat surentraîné qui le conseille et fait appliquer le moindre de ses ordres. Le Hân peut venir de toutes classes sociales confondues. Il est désigné par son prédécesseur pour ses faits d’armes et non son héritage, sa capacité à exécuter les ordres sans s’y opposer mais aussi celle de réfléchir lorsque cela est requis. A la fois guerrier et stratège, il est l’un des rares être à pouvoir ainsi s’élever et gagner respect et considération du Baron.

Il vient ensuite la plèbe, divisée en trois catégories.
• Les plus nobles, Worans, représentent l’élite minoritaire de la cité. Ce sont les seuls à prétendre aux fonctions de juge, de chercheurs ou d’enseignant, et les seuls à pouvoir posséder une arme sans être militaires, à posséder des bien technologiques ou louer des terres.
• Derrière eux prennent place les Esoèd, les commerçants, une poignée d’artisans et les chefs d’organisation.
• En dernière place survivent les Sheigs, les plus pauvres et les plus maltraités. Epuisés par leur travail, écrasés par les taxes, si démunis qu’ils sont prêts à vendre leur vie ou celles de leurs enfants aux services du plus offrant, ils représentent la majorité des Haarvarns : les domestiques, éleveurs et agriculteurs, les poupées, mineurs et autres artisans.




ESCLAVAGE

L’esclavagisme à proprement parlé n’est pas approuvé par la majorité des baronnies. Au contraire, en dépit d’un travail payé une misère, les Barons prônent une certaine forme de liberté, un mirage dont ils se servent pour calmer les foules.
Pour autant il en existe une qui proclame un tout autre discours et qui, depuis la régence de Bronn, a fait de cette pratique la source principale de ses revenus.
Bien qu’elle ai de ses avantages, aucun autre leader ne souhaite y recourir.




CRIMES ET JUSTICE

Le Baron est en mesure de rendre justice lui même. Pourtant, souvent occupé ailleurs ou peu intéressé par les doléances de ses sujets, il laisse régulièrement cette tâche à un Woran suffisamment qualifié.
Celui-ci s’occupe alors de toutes les affaires touchant le village ou ses alentours et s’efforce au mieux d’assurer paix et équité face à la loi. Ses domaines d’expertise sont multiples et il est seul décisionnaire d’une peine à infliger.
Celle-ci peut varier d’une simple redevance aux travaux forcés. La mort n’est pas une solution, et jamais aucun ne sera emprisonné : la main d’oeuvre est bien trop importante pour la gaspiller.
Quiconque ayant déjà été accusé d’un crime se verra tatoué d’un trait sur l’avant bras, chaque barre relative à un acte dont il a été condamné, puis un anneau ceignant l’ensemble de son poignet pour un séjour dans les mines pour travail forcé. Quiconque l’apercevra aura alors connaissance de ses frasques passées.





MÉDECINS

Les médecins sont rares et mal vus. Les Haarvarns ne disposant que de peu de connaissances scientifiques, nombreux sont les imposteurs à profiter des malheurs et de la crédulité des plus pauvres pour leur faire miroiter un espoir vain en échange d’une somme injustifiée. Réputés voleurs et menteurs, les quelques uns qui, d’expérience ou d’enseignement, ont malgré tout quelques notions et qui, mieux encore, obtiennent des résultats satisfaisants sont blâmés, répugnés, insultés de sorciers ou de démons. Au mieux il existe des Réparateurs, tout juste bons à recoudre une plaie. Quiconque s’attarde sur les maladies ou autres traumatismes n’est qu’un charlatan.

Il n’en existe qu’une poignée, secrètement aux services des Barons, capables d’exercer sans risquer d’être traînés en justice ou répudiés. Ceux là en général mènent une double vie, artisan de jour, docteur de nuit, et sont protégés par la baronnie.




TECHNOLOGIES & SAVOIRS

Les anciennes technologies sont rares et sous la seule garde d’une élite noble. Celles ci s’incarnent en des véhicules vieux de plusieurs siècles, des vêtements, des appareils électriques, de l’encre et du papier, des piles et du matériel scientifique. Une majorité a perdu de son utilité. L’homme a oublié l’intérêt de certains biens, et pour d’autres, il se fourvoie complètement.
Les télévisions survivantes sont grosses et cathodiques, idéales comme support, sinon sans utilité. Beaucoup ont été délaissées dans des hangars depuis bien longtemps, ou détruites pour récupérer les composantes. Les smartphones ou consoles existent, ainsi que tout autre appareil connecté, mais puisque aucun n’a jamais fonctionné, ils ont vite subit le même sort. De plus, bon nombre de choses que nous connaissons nous, joueurs, n’existent pas, ou plus. La poudre est inconnue des Haarvarns, aucune arme à feu n’existe en ce bas monde, les ondes, internet ou les robots sont méconnus ou, du fait de l’absence d’un support pour les utiliser ou les étudier, inutilisés.

Bien qu’il demeure des tours radios, celles ci restent abandonnées, désaffectées. A défaut de connaître précisément l’usage de chaque établissement ou d’en avoir la nécessité, les vieux bâtiments ont été réhabilités, une caserne de pompiers reconvertie en maison close, une école en immense marché couvert.

Pour le reste, l’homme patauge, embourbé dans une méconnaissance dans laquelle il s’est lui même poussé. Longtemps assisté de machines intelligentes, il s’est tant reposé sur celles-ci qu’il a fini par oublier comment se débrouiller seul. Les notions les plus importantes des sciences lui ont échappé et bien qu’il ait réaquis nombre de bases et ce dans de multiples domaines, il lui est nécessaire d’étudier bien davantage pour parfaire ses connaissances. Physique, sciences de la vie, chimie, biologie, radioactivité, astronomie, informatique ou automatisme, ses lacunes sont nombreuses et les champs d’investigation complexes.
Les chercheurs réapprennent lentement les fondements des sciences, mais surpassés par la quantité d’informations manquantes et le nombre d’outils désuets, ils peinent à savoir comment poursuivre.




MARCHÉ NOIR

Face aux trop nombreux interdits s’est naturellement mis en place un réseau de contrebande, bientôt assez important pour alimenter tout un marché. Dans la pénombre des ruelles, derrière le bar d’un tavernier ou dissimulé par le voile baldaquin d’une couche encore chaude s’échangent montres, batteries, appareils photo, bijoux, pétrole ou dermographe, drogue, fertilisant, matériel médical ou lentilles contre monnaie, bien ou services. Les prix peuvent être exorbitants mais au moins est-il possible de passer au delà des contrôles, faire l’acquisition d’un bien sans risquer sa confiscation.

Les échanges sont discrets, pour beaucoup, très personnels : ils ne traduisent qu’un service rendu à une connaissance, une concession à charge de revanche. Peu ont conscience que, à l’origine de chacun de ces rapports, se cache un organisme illégal chargé de se procurer et de proposer ces objets rares, suffisamment grand et bien organisé pour alimenter une baronnie entière, mais assez maigre et furtif pour, depuis toujours, passer inaperçu.

Chaque baronnie dissimule, en ses rangs, l’un de ces groupuscules clandestins. Leur hiérarchie, leur quartier général tout comme leurs méthodes diffèrent, leur motivation seule est commune et assure, en dépit des frontières, une collaboration secrète mais solide entre chacun des membres dispersés.



Tahn Celhán
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